samedi 12 janvier 2013

Fighter of Bae-dal [배달의 파이터]

   oyama


Masutatsu Oyama (27 juillet 1923 près de Gimje, Corée - 26 avril 1994, Tokyo, Japon) est un expert coréen des arts martiaux, fondateur du Kyokushinkai, un style de karate qui soumet les élèves à un vigoureux entraînement.

Le véritable nom de Masutatsu Oyama est Choi Young-i, mais il se fera surnommer un temps Choi Bae-dal (Bae-dal voulant dire peuple coréen). Il est né dans une famille aristocrate de yangban (lettrés), son père Sun Hyang étant maire de la ville de Gimje, près de Wa-Ryongri Yong-chi Myonchul Na Do, le village natal de Masutatsu Oyama. Il découvrit à l'âge de 9 ans le Southern Chinese Kempo et les arts martiaux anciens de Corée sous la direction de Mr. Yi, un employé du domaine familial. Le Goju-ryu de Yamaguchi Gogen lui sera enseigné plus tard par un travailleur saisonnier employé à la ferme de ses parents. Durant sa jeunesse, il sera fortement influencé par la biographie deOtto von Bismarck (1815-1898), le Chancelier Prussien qui réussit en trois années à unir l'Allemagne et en faire un empire.

Le jeune Masutatsu Oyama est un garçon turbulent. À 14 ans, son père l'envoie au Japon, dans une école militaire de Yamanashi. À Tokyo, il suit l'enseignement des plus grands, parmi lesquels Funakoshi Gichin. Nidan (ceinture noire 2e dan) en deux ans, il aurait remporté en 1947 le premier "All Japan Tournament" réunissant tous les styles de karaté-do. À 20 ans, il passe avec succès son 4e dan de karaté. Il pratique le Judo à l'académie militaire et 4 ans plus tard obtiendrait son 4e dan.

Sur les conseils de So Nei Chu, expert de Goju-ryu, il s'exile pour méditer 3 ans dans les monts Kiyosumi, accompagné d'un de ses élèves, Yashiro. Isolés du reste du monde, ils ont pour seul contact M. Kayama, qui les ravitaille régulièrement. Il s'impose une discipline de fer et un entraînement rigoureux, puisant dans les formes anciennes coréennes le travail des coups de pieds auxquels il ajoute les balayages et les attaques aux jambes. Le Gojû Ryu lui inspire les techniques de poing et le travail respiratoire. Il tire du Shotokan les principes de base du mouvement linéaire et y ajoute pour les gradés les formes circulaires du Taikiken de Maître Kenichi Sawai. Yashiro "craque" au bout de 6 mois, et son mécène doit lui aussi l'abandonner au bout de 14 mois, l'obligeant ainsi à mettre un terme à cette épreuve.

Quand Masutatsu Oyama revient à la civilisation en 1950, il teste sa force sur un taureau. Il en affrontera 52 dans sa vie, en tuera 3, se contentant le plus souvent de leur briser les cornes du tranchant de la main. En 1952, il entame une tournée triomphale de démonstration et de défis aux États-Unis puis en Asie en affrontant karatékas, boxeurs, lutteurs et autres adversaires qu'il domine largement.

En 1953, il ouvre le premier Dojo dans un quartier de Tokyo : Meijiro.

1964 voit l'ouverture du premier Honbu Dojo, et c'est en fait seulement à cette date que Maître Oyama donne à son style le nom de Kyokushinkai (l'école de l'ultime vérité). Les combats se déroulent au K.-O. La casse et l'endurance servent aux élèves à se tester et à se surpasser ; kihon et kata y sont les outils principaux permettant à chacun de progresser sur la "voie".

Le Karate Kyokushinkai est un style qui s'appuie sur une condition physique , une résistance et un mental à toute épreuve . Tout ceci se rajoute aux techniques traditionnelles du Karate et à une souplesse tout à fait exceptionnelle de tout bon pratiquant de cet Art Martial .

À noter qu'un film intitulé "Fighter in the Wind" fut tourné en l'honneur du maître dans lequel est mise en scène l'ascension fulgurante du prodige.

Les biographies de M. Oyama présentent de très importantes divergences.

Une partie de celles-ci sont imputables aux origines coréennes de celui qui fut le fondateur d'une école d'un art martial japonais. Japonais et coréens ayant des sensibilités nationalistes exacerbées, spécialement vis-à-vis les uns des autres, les versions et les interprétations de l'histoire de Masutatsu Oyama diffèrent grandement suivant l'interlocuteur.

L'autre partie des ces controverses concerne les exploits de Masutatsu Oyama. Il semble que, suivant la tradition orale asiatique, les faits réels aient été déformés et amplifiés. Une des sources les plus directes et les plus faciles pour les occidentaux désirant faire la part des choses reste le témoignage de Jon Bluming (ci-dessous).

Source : fr.wikipedia.org/.../.wikipedia.org/wiki/Masutatsu_Oyama
fin de la biographie de Masutatsu OYAMA






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